SOS MEDITERRANEE, POUR AIDER À SAUVER DES VIES
Les philanthropes doivent soutenir les projets citoyens d’aide aux migrants
Communiqué de presse
(Bruxelles, le 25 octobre 2016) – Les philanthropes, les ONG et les institutions publiques doivent soutenir les projets citoyens d’aide aux migrants, comme l’association SOS MEDITERRANEE qui assiste les naufragés lors de la traversée de la Méditerranée, a annoncé aujourd’hui la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique.
SOS MEDITERRANEE a été créée en 2015, et porte assistance à toute personne en détresse sur mer se situant dans le périmètre de son action. Les personnes concernées sont des hommes, femmes ou enfants, migrants ou réfugiés, se retrouvant en danger de mort. Les interventions de SOS MEDITERRANEE s’opèrent suivant les règles maritimes internationales, en totale coordination avec le Centre de coordination des opérations de sauvetage dont le siège est à Rome.
« Aujourd’hui des hommes, des femmes des enfants fuient la violence, la persécution et la torture dans leur pays d’origine ou en Libye, où règne le chaos. Ils préfèrent risquer leur vie en mer plutôt que de vivre plus longtemps cet enfer. Parmi eux des milliers de mineurs non accompagnés ont entrepris la traversée sans parent ni tuteur. Une réponse humanitaire est aujourd’hui indispensable en Méditerranée », a déclaré Fabienne Lassalle, directrice générale adjointe de SOS MEDITERRANEE France.
SOS MEDITERRANEE affrète un navire de 77 mètres de long, l’Aquarius, pour sauver les embarcations en détresse. Il peut accueillir 500 personnes, voire jusqu’à 700 en cas d’urgence. L’équipage compte au moins 6 sauveteurs volontaires et 7 à 8 membres de Médecins sans frontières pour prodiguer des soins aux rescapés. L’Aquarius a pris attache en Sicile, dans le port de Trapani. Depuis février 2016, SOS MEDITERRANEE a déjà secouru plus de 7 000 personnes.
« La Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique estime qu’il est de son devoir de venir en aide à ce projet humaniste, si indispensable à une époque où des milliers d’humains perdent la vie en tentant de traverser la Méditerranée », a déclaré Georges Henri Beauthier, administrateur de la Fondation. « Nous appelons tous les philanthropes, nationaux ou internationaux, privés ou publics, à aider ces projets qui démontrent que la mobilisation citoyenne peut sauver des vies, alors qu’aucune politique efficace n’a encore été mise en œuvre ».
La mer Méditerranée est devenue un cimetière béant. Alors qu’ils fuient un régime oppressant, une guerre, une détresse économique ou les conséquences d’un changement climatique, depuis janvier 2016, plus de 3 600 migrants (hommes, femmes, enfants et nourrissons) à avoir perdu la vie en tentant de traverser la Méditerranée. D’après l’Organisation internationale des migrations, du 1er janvier au 30 mai 2016, 204 311 migrants et réfugiés sont ainsi entrés en Europe par voie maritime.
La Fondation travaille sur plusieurs fronts pour aider à ce que la migration ne soit plus source d’enfer pour ces civils. A ce titre, elle travaille actuellement sur un projet visant à garantir l’accueil et l’intégration, dans la dignité, aux migrants refoulés d’Europe, qui une fois arrivés dans certains pays d’Afrique, chavirent dans la misère, le déracinement et l’exclusion.
La Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique est une organisation reconnue d’utilité publique par arrêté royal belge en 2015. Elle a été créée par l’homme d’affaires Mohamed Bouamatou et des avocats spécialisés dans la défense des droits de l’Homme. Elle a pour mission principale de renforcer, en Afrique, l’Etat de droit, la démocratie et l’égalité des chances par la transparence de la vie publique et la lutte contre la corruption.
Pour en savoir plus sur SOS MEDITERRANEE, veuillez cliquer sur le lien suivant : http://www.sosmediterranee.fr/
La Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique participe au budget de SOS MEDITERRANEE à hauteur de 20 000 euros.
© Patrick Bar/SOS MEDITERRANEE
Deuxième sauvetage pour l’Aquarius et SOS MEDITERRANEE. 119 personnes sont secourues dont 13 femmes et 2 nourrissons
© Patrick Bar/SOS MEDITERRANEE